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Sa carrière de pianiste virtuose, ouverte par un concert
mémorable à Paris, au Théâtre des Champs-Elysées,
où il interprète dans la même soirée
le concerto de Grieg et le 2° concerto de Rachmaninoff (25 février
1966), l’amène à jouer régulièrement,
à partir des années soixante, dans toutes les grandes
salles parisiennes et de proche banlieue (salle Cortot, salle Gaveau,
théâtre Essaïon, théâtre Sylvia Montfort,
Espace Pierre Cardin, Palais de la Découverte, théâtre
du Lucernaire, Festival de Sceaux, Semaine du piano de Fontenay-aux-Roses,
…). Chaque été, il regagne sa Provence natale
pour une série de concerts (Marseille, Aix-en-Provence, Cassis,
Ansouis, …), tout particulièrement au Château
de Lourmarin qui abrite la Fondation Laurent-Vibert (Académie
d’Aix-en-Provence) destinée à promouvoir de
jeunes artistes et dont il fut lui-même pensionnaire en 1955.
Il participe également à de nombreux concerts et festivals
à l’étranger (Londres, Heidelberg, Wiesloch,
Nuceloch, Südliche Bergstrasse, Kinshasa, Moscou, …).
Son répertoire pianistique est illimité, allant de
Bach aux auteurs immédiatement contemporains dont il a à
cœur de faire connaître les œuvres. Il créée
ainsi, tout au long de sa carrière, bon nombre d’œuvres
pour piano de ses amis compositeurs (Roger Tessier, Alain Abbott,
Stéphane Blet, …).
Au sein de ce répertoire particulièrement étendu
et qu’il a la volonté de renouveler sans cesse, refusant
de s’enfermer dans la facilité de programmes établis
une fois pour toutes, Mozart, Schubert (Moments musicaux, 3 Klavierstücke,
…) et Liszt (La chapelle de Guillaume Tell, La vallée
d’Obermann, Bénédiction de Dieu dans la solitude,
…) occupent, tout au long de sa vie, une place de prédilection.
Son attachement aux compositeurs russes des XIX° et XX°
siècles l’amène également à être
un fervent interprète de l’œuvre de S. Rachmaninoff
(à la mémoire duquel il dédie ses propres Préludes
de concert) et de celle d’A. Scriabine qu’il contribue
largement à faire découvrir en France (Etude en do#
mineur, sonate n° 7 « La messe blanche », sonate
n° 9 « La messe noire », …). Il est d’ailleurs,
à ce titre, le premier pianiste français invité
à participer au jury du Concours international Alexandre
Scriabine, à Moscou.
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